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Samedi et dimanche 9 et 10 novembre
Pourquoi escapade gourmande?
Parce que c'est la fête de la coquille St Jacques à Port en Bessin, et qui fait on? On y voit et on y mange des coquilles St Jacques .
La criée est ouverte au public avec bien entendu des "montagnes de coquilles". Les conditions météo de ces derniers jours n'ont pas été favorables, ce qui explique les quantités moins importantes que d'habitude sur les étals, et les prix à la hausse 4€ au lieu de 3,50€ annoncé (tarifs non épluchés). D'après la femme d'un pêcheur il y aurait encore, ce matin, des creux de plus de 3m.
Bien sur il y a aussi des poissons, des crustacés tout frais débarqués des bateaux.
Des chalets sont installés le long des quais avec dégustations de St Jacques sous toutes ses formes: velouté, cassolettes, à la plancha......, bulots hachés au beurre d'ail. Ces stands sont animés par les femmes de pêcheurs.
Des démonstrations culinaires sont organisées avec des chefs, démonstration de fumage...
Les différentes associations profitent également de cette occasion pour proposer des gateaux, des friandises, divers objets à thème marins au profit de sorties ou de séjours à la neige.
Pendant ce temps des bagads déambulent, animant les rues de leur musique.
Plus loin sur le port nous assistons à l'entrainement puis demonstration de chiens sauveteurs.
Le temps clément de ces deux jours a contribué au bon déroulement de la fête, dimanche soir il n'y avait plus de coquilles à vendre.
Dès dimanche soir les parkings se vident des nombreux camping car qui avaient envahis la commune.
Lundi 11 novembre
La pluie d'aujourd'hui ne nous incite pas à la visite de la région, pourtant riche en sites historiques.Nous allons simplement à Grandcamp-Maisy, petite balade ventée en bord de mer suivi d'un excellent repas au Restaurant La Marée sur le port.
En fin d'après midi nous retournons à Port en Bessin où nous assistons au départ en mer des bateaux, dont le Défi, pour la pêche à la coquille, tandis que d'autres sont déjà en train de décharger leurs cales.
Mardi 12 novembre
Après un petit tour sous la halle où il n'y a que quelques kilos de St Jacques à 4,50, nous prenons la route vers le Cotentin.
Très rapidement nous sommes à nouveau sous la pluie. Bien que fine, on ne voit rien, c'est complétement bouché, les feuilles des arbres volent devant le parebrise. Nous ne pouvons apprécier le paysage. Nous traversons une région boisée avant d'arriver à Saint Vaast-La Hougue.
Saint Vaast est le berceau de l'huitre normande.
Une boucle de 7,5km baptisée sentier Vauban, permet de découvrir la ville. Nous passons près de la chapelle des marins, puis une digue promenade d'un km relie la presqu'ile au continent et au bout la tour de la Hougue construite selon les plans de Vauban.
Face au port l'ile de Tatihou avec la deuxième tour Vauban et l'ilet avec son fort. Ces tours ont été construites en 1694 pour assurer la défense de la baie, et éviter ainsi une nouvelle défaite (défaite de 1692 entre flotte française et anglo-hollandaise).
La route qui nous emmene ensuite vers Barfleur est bordée de champs couverts de choux de toutes sortes, des poireaux, des navets... nous croisons des tracteurs avec remorques chargés de légumes. Cela n'est pas sans nous rappeler le Maroc, sauf qu'ici les chargements sont moins volumineux et il n'y a personne juché sur le tas de légumes.
Quelques bateaux reviennent de pêche, la mer étant mauvaise ils restent au bord des côtes et ne ramènent donc que des moules, les célèbres blondes de Barfleur.
Le phare de Gatteville protège les cotes de Barfleur, ses 75m de haut en font le deuxième phare d'Europe.
Barfleur avec ses maisons de granit aux toits de schiste, l'église St Nicolas, fait partie des plus beaux villages de France.
Mercredi 13 Novembre
Barfleur au lever du jour, la vue que nous avons depuis notre véhicule
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