Mercredi 31 mai

Ce matin nous quittons le Péloponnèse, région que nous avons appréciée. Nous franchissons le canal de Corinthe. Le parapet est couvert de bandes de plastique nouées, principe des cadenas mais moins lourd.

Nous voici maintenant en Attique. Bien évidemment nous ne prenons pas l’autoroute, nous préférons la petite route sinueuse qui longe la côte. Que de gros bateaux dans le golfe Saronique, ce n’est plus l’odeur des fleurs d’orangers que nous sentons mais celle du fioul lourd.

Vers 11h30 nous affrontons la circulation en périphérie d’Athènes, et en plus il y a des travaux. Nous passons près du Pirée, beaucoup de baigneurs sur les plages.

Nous rejoignons la côte opposée, à Porto Rafti nous trouvons un grand parking près d’une plage de sable. Comme la plupart des plages dans cette région elle est privée et donc payante, 5€.

Nous préférons nous éloigner du bitume, à 200m un terre plein près d’un petit port et d’une plage de galets face à un îlot  nous accueille.

Porto Rafti – bord de mer – 37°52’06.89“  24°01’58.73“

145kms

Jeudi 1er Juin

Visite de la Grèce profonde. Nous prenons une route assez étroite où il est difficile de se croiser. Nous passons près d’un monastère « Métamorphoseos Soleros » qui me paraît important. Pas moyen de s’arrêter, je prends la photo à travers le pare-brise (bien sale) en roulant.

Dans un village ça se gâte un peu, ce n’est pas très large et comme toujours il y a des voitures en stationnement anarchique, des mamies qui papotent en nous regardant et ne se dérangent pas, une dame en voiture qui s’arrête pour discuter, une chaise sur la route…. Bref, un peu de stress, mais ça fait partie du voyage.

Nous arrivons au Cap Sounion « la pointe sacrée » face à la mer Egée et aux Cyclades. C’était un point stratégique, Il était possible de voir toute flotte suspecte se dirigeant vers Athènes.

Sur ce rocher le temple de Poséidon surplombe la mer de 60m. Les colonnes ont deux particularités. La première : elles sont plus fines en haut qu’en bas 1m à la base et 79cm en haut, et font 6m de haut. La deuxième : elles ne possèdent que 16 cannelures au lieu de 20.

Selon la légende, le cap Sounion est le lieu d’où Egée se serait jeté à la mer. Son fils Thésée avait convenu avec lui que s’il sortait victorieux de son combat avec le Minotaure, il hisserait des voiles blanches sur son bateau, alors que s’il était tué, l’équipage devrait laisser au bateau ses voiles noires. Egée vit arriver au loin le bateau arborant de grandes voiles noires, car Thésée avait oublié de hisser les blanches. De désespoir Egée se jeta du haut des rochers dans la mer, y donnant ainsi son nom.

Les pierres c’est bien, mais on se laisse vite distraire par les petits habitants des lieux, plusieurs familles de coqs de bruyères et les petits.

Nous longeons la côte un moment avant de trouver un endroit où se poser pour la nuit.

et voici la vue que nous avons depuis notre véhicule.

Palaia Phokaia – parking plage -37°43’19.66“  23°56’43.48“

61 kms

Vendredi 2 juin

Voici quelques panneaux de signalisations tels que nous en rencontrons régulièrement. Ils sont tagués ou parfois recouverts d’affichettes publicitaires ou autres.

Aujourd’hui devait être une journée repos sur un terrain de camping. Mais après avoir longé la côte sur une trentaine de kilomètres nous ne voyons aucun camping d’indiqués alors que nous aurions dû en rencontrer trois.

Comme de grands parkings en bord de plage nous font de grands signes amicaux nous décidons de changer notre programme. Nous nous arrêtons d’abord faire quelques provisions de fruits et légumes sur le marché de Varkiza et allons nous installer face à la mer.

Ce sera quand même une journée repos et baignade avant d’aller affronter Athènes.

Varkiza Vari – parking plage – 37°49’16.13“  23°48’45.82“

36kms