9 Juin

Nous traversons des zones montagnes avant d’arriver à Lamia. Nous pensions dormir face aux cascades de Thermopyle, mais le lieu ne nous semble pas très accueillant, nous filons donc à Agio Serafim au camping Venezuela pour attendre jusqu’à mardi.

 Camping Venezuela – 38°49’23“  22°42’55“

 142kms

10-11-12 Juin

Mardi 13 juin

Après ces quelques jours d’immobilisation et l’arrêt prévu à Lamia nous pouvons repartir.

Aujourd’hui encore nous apercevons des cigognes. Nous n’avons pas beaucoup le choix de routes, soit des routes tortillardes au milieu des oliviers, soit l’autoroute, nous alternons. Puis nous prenons la route côtière pour essayer de trouver un point de chute.

A part des « micros »emplacements, des stationnements en bord de route, des interdictions de camper, il n’y a pas grand chose.

Nous traversons Volos, 3^ème port de Grèce,  puis allons jusqu’à Kato Gatzéa sur le camping Sikia, accueil en Français. Nous finissons l’après midi dans l’eau, il fait trop chaud.

Kato Gatzéa – camp Sikia – 39°18’37“  23°6’35“

183kms

Mercredi 14 juin

Aujourd’hui nous avons prévu de faire le tour des villages perchés du Pélion.

Le Pélion ? comme moi vous n’avez peut être jamais entendu parler. Le Pélion est une péninsule montagneuse dans la région de Théssalie, 1600m d’altitude.

Selon la mythologie Grecque les Centaures ( personnages mi-hommes mi-chevaux) vivaient ici. La nymphe marine Thésis se maria (au Mont Pélion : lieu d’habitation des centaures) avec le roi Pélée. De cette union naquit le mirmidonas Achille. Son éducation a été confiée au Centaure Chiron qui lui apprit à être le meilleur tireur à l’arc.

La végétation abondante (platanes, marroniers, hêtres, chataigniers,noyers…, mais aussi beaucoup de pommiers et cerisiers) descend jusqu’à la mer Egée. Héraclite l’appelait « le pays plein de médicaments », on y dénombre pas moins de 1000 plantes aux vertus thérapeutiques.

Cette région aux nombreuses sources vivait du commerce de la laine et de la soie. Les transports des biens jusqu’aux autres villages ou jusqu’à la mer se faisaient  à dos de mules car le Pélion est très abrupt.

Les villages accrochés à la montagne sont tous conçus de la même façon.

Les maisons généralement sans balcon, sont recouvertes d’ardoise grise (Propan du Pélion) et construites sur trois étages. Au dernier étage « l’Anoii » éclairé de jolis petites fenêtres décorées, on avait la salle de séjour d’été. Au 1^er étage les chambres. Au rez de chaussée « le Katoii » il y avait la salle d’hiver avec la cuisine, les réserves à bois et à vivres.

Au milieu du village « le Pazari » avec son immense platane, une église, une fontaine et des tables, des tavernes et des commerces. On  peut y voir des platanes millénaires.

La route monte et tournicote pour rejoindre tous ces villages.

Milies est relié à Ano Lechonia par un petit train à vapeur circulant sur des rails à faible écartement. Le demi tour de la locomotive se fait manuellement sur une plateforme tournante.

Après Tsagkarada et son platane millénaire, nous voulions descendre sur Damouchari, ville ou a été tourné Mama Mia, mais nous n’avons pas vu la route ???

Etape repas dans la station de sport d’hiver de Chania, où en même temps que l’addition on nous offre un dessert.

Puis nous allons vers Makrinitsa, notre petit coup de cœur qui ressemble un peu à Bérat en Albanie. Nous circulons dans la rue principale jusqu’à la place mais renonçons à aller jusqu’en haut de la ville, il fait vraiment trop chaud.

Tous ces villages sont reliés par des sentiers de randonnées. L’approche avec un campingcar est à déconseiller non pas à cause de la route mais par le manque de stationnements pour visiter.

Après ces 130kms en scooter, nous apprécions la baignade !

Kato Gatzéa – camp Sikia – 39°18’37“  23°6’35“

Jeudi 15 juin

Après cette nuit très chaude, nous nous octroyons une journée de repos.

Le ciel se couvre en fin d'après midi, ouf ça rafraichit un tout petit Peu!

Kato Gatzéa – camp Sikia – 39°18’37“  23°6’35“

Vendredi 16 juin

Après une nuit très chaude le soleil boude ce matin.

Depuis quelques jours nous remarquons, comme en Albanie, des peluches accrochées sur les arbres ou aux maisons. Je ne sais pas si elles ont la même signification, à savoir conjurer le mauvais sort.

Aujourd’hui encore nous adoptons la conduite grecque qui transforme une deux voies en trois ou quatre voies, les véhicules les plus lents roulent à cheval sur la bande d’arrêt d’urgence.

Jusqu’à Larissa nous roulons dans une grande plaine vallonnée industrielle et céréalière. Puis nous retrouvons la montagne avec de nombreuses cultures de kiwi.

Comme le temps est toujours orageux nous renonçons à l’option Mont Olympe et trouvons un point de chute à Paralia entre plage et port.

Paralia est une station balnéaire qui ne présente pas d’intérêts particuliers, à part une plage de sable immense et des boutiques de vêtements de cuir et tous objets de maroquinerie à des prix attractifs.

 En fin d’après midi le soleil et un grand ciel bleu font le bonheur des pêcheurs.

Paralia – parking plage – 40°15’32.91“   22°35’44.42“

189kms

Kato Gatzéa – camp Sikia – 39°18’37“  23°6’35“