S13 - DE MARTIL A LA TOURAINE

16° - temps gris et légère bruine

Après avoir téléphoné à Danièle et Michel qui ne seront à Martil que cet après midi nous faisons nos adieux aux Nantais et aux Alsaciens. Puis prenons la route une petite boule à l’estomac.       Nous revoyons nos cigognes sur les mêmes cheminées, on aperçoit des petites têtes.

A peine arrivés à la frontière des « rabatteurs » veulent nous prendre nos papiers, soit disant pour activer les formalités.

Je ne m’occupe pas d’eux et file jusqu’au guichet n°4 pour faire apposer le tampon sur nos passeports. Ce ne sera pas très long, il n’y a que six personnes devant moi.

Nous pouvons maintenant avancer jusqu’au poste de douane pour les papiers du véhicule. A 12h50 après un nouveau contrôle nous sommes sur le territoire Espagnole.

Nous allons vers le port. Entre attente, présentation billets, présentation passeports, à nouveau billet, puis passeport et contrôle sous le véhicule par la douanière nous avançons doucement. Un douanier fait ouvrir la porte de la remorque du véhicule nous précédant. Heureusement le soleil est revenu.

A 14h45 nous quittons le sol Marocain et entrons dans les entrailles de la bête, le ferry est sensé partir à 14h30.

A 14h55 nous partons, notre démarche devient titubante. Cela n’a rien à voir avec hier mais il y a du roulis. Comme à l’aller nous ne voyons le rocher de Gibraltar qu’à travers les vitres sales, il n’y a pas d’accès exterieur.

A 16h nous accostons et à 16h15 nous sortons de l’espace portuaire et penons la direction du parking Gutierrez à Algéciras Palmones.

Nous allons faire un tour au grand souk « juste pour le plaisir des yeux ». Il y a le grand souk Lidl et à côté le grand souk « Carrefour ». Et alors là, le choc ! Nous avons d’abord cru que les prix étaient affichés en dirhams, mais non c’était en euros, il fallait se rendre à la dure réalité, et en plus pas moyen de marchander.

52 kms - N 36.18174   O 05.43971

15°

Pas de doute nous sommes bien en Espagne. La route est moins distrayante, pas d’ânes, pas de moutons, personne ne marche sur l’autoroute, les troupeaux sont parqués derrière des rangées de barbelés. Vu la grandeur des champs on suppose qu’ils ne doivent pas faucher à la faucille.

Le temps progressivement se dégage, le soleil d’abord timide finit par s’inviter.

Une grande dame blanche se fait soigner tandis que ses voisines inlassablement tournent, tournent, tournent.

Nous redécouvrons les champs de panneaux solaires, d’éoliennes et les églises et leurs cloches qui sonnent les heures.

Nous traversons Séville sans problème, seul un attelage nous ralentit un peu.

C’est la fin de l’hiver les oiseaux migrateurs remontent en Europe, ils se déplacent souvent en groupes.

Les kilomètres défilent entre oliviers, chênes lièges, vignes et cultures.

Nous retrouvons notre parking de Caceres pour la nuit. Cette aire de service se situe à l'intérieur de l'enceinte de l'auberge de jeunesse, et le portail est fermé la nuit.

Le parking est plus bruyant qu’au mois de janvier.

L’auberge de jeunesse est ouverte ainsi que sa cafet.

De nombreux enfants font des activités diverses.

En fin d’après midi nous allons flâner dans la vieille ville, sans aller toutefois dans le centre historique. Les habitants de Caceres profitent de la fraicheur des rues où des terrasses, certains lisent, d'autres bavardent en mangeant une glace ou buvant un verre, atmosphère très détendue .

De retour au parking nous dinons au son des répétitions de musique.

470kms  - N 39°28.809   O 06°22.119

16°

Le passage à la pompe est douloureux. Notre dernier plein au Maroc, au tarif le plus cher, était à 0,76€ le litre et aujourd’hui c’est 1,365€ !!

Le soleil et d'importants paquets de ouate blanche enveloppe le paysage ce matin.

C'est assez varié, nous passons entre entre montagnes parfois enneigées,  plaines verdoyantes, cours d'eau débordants parfois, cigognes et rapaces, nous continuons notre remontée.

Nous nous posons sur l'aire de service de Palencia au pied des immeubles. Il ne reste plus que trois places sur les emplacements réservés aux camping car.

Vers 17h nous allons nous dégourdir les jambes dans la rue principale de la ville. Cette rue piétonne est bordée d’un côté par des arcades sur un kilomètre de long.

Nous avons sous-estimé Palencia et n’avons pas pris l’appareil photos. Nous découvrons des immeubles intéressants de styles divers, baroque, art déco…, une frise en céramique vernie, des balcons fermés soit en bois ou à colonnades, des églises. Nous entrons dans l’église Augustine qui possède un retable doré.

Nous apprécions la fraicheur de cette rue avant de regagner notre parking en plein soleil.

384kms – N 42.00312   4.53450

14° Soleil

En sortant de Palencia nous passons près d’un curieux rocher, je pense que c’est une attraction dans un jardin public.

Aujourd’hui nous avalons les kilomètres et sommes moins attentifs aux paysages, nous ne sommes plus vraiment en vacances. Mais nous ne sommes pas non plus complètement indifférents devant les vergers en fleurs, une cloche sur le haut d'un rocher, une statue qui domine la vallée, quelques jolis villages...

Le ciel s’obscurcit de plus en plus et la pluie s’invite. Toutes les conditions sont réunies pour nous donner envie de rebrousser chemin. Après le choc des prix nous avons le choc thermique.

A 12h50 nous entrons en France, gris, froid, pluie.

Après avoir traversé Peyrehorade et Lacq, nous nous arrêtons près de Pau à Sauvagnon. Ce village possède une aire de service et un parking pour accueillir les camping car. Ce village par beau temps doit être bien agréable.

509kms  - N 43°24’14’’   O 0°23’10’’

5° pluie

Nous rejoignons Toulouse par l’autoroute. Au passage nous apercevons de bien curieux cyclistes.

Nous vous abandonnons un peu, nous passons ce week end en famille.

199kms

Nous remontons vers la Touraine en compagnie de nos « petites têtes blondes », avec arrêt à Uzerche.

633kms