• Lundi 1er Avril 2013

    16°

    Après avoir fait le plein d’eau au camion citerne et acheté une belle sole nous partons.

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    Nous longeons la côte jusqu’à Imsouane où nous remarquons une dune en bord mer.

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    Nous rencontrons un groupe de femmes, les paniers des ânes sont chargés de linge. Vont elles ou reviennent elles de laver le linge ?

     

    La route serpente ensuite dans les collines, à 330m. Bien que ça ne paraisse pas très mur, la récolte de l’orge a commencée. La coupe se fait à la main et occupe hommes et femmes, ils forment des petites brassées qu’ils entassent.

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    Nous ne savions pas que nous participions à une course. Des hommes nous tendent bouteille et pot. Nous supposons que c’est pour notre ravitaillement….

    Ces petits étals de vente d’huile d’argan et de miel jalonnent le bord de la route.

    S11 - DE TAGHAZOUT A

     

     

    Au détour d’un virage, en plein milieu des collines, apparaît une saline. Les tas de sel sont recouverts de bâches.

     

     

    Les collines sont couvertes d'arganiers, et les chèvres comme à l'habitude sont grimpées dedans. 

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    Nous arrivons enfin à Essaouira, ex Mogador.

    Nous stationnons sur le parking près des remparts et du port, il n’y pratiquement plus de places, mais ça ne fait rien le « placier » arrive toujours à en trouver une et aide à la manœuvre.

    Nous déjeunons en regardant le manège des « rabatteurs » qui foncent sur les européens pour leur conseiller un restaurant.

    S11 - DE TAGHAZOUT ALe parking et la place Moulay El Hassan attenante sont bordés de vendeurs de jus de fruit et de « gargottes », petits restaurants où l’on choisit son poisson ou ses crustacés bien vivants. Ils sont préparés devant le client avant dégustation.

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    Nous passons ensuite la porte de la marine qui date de 1769, à ses pieds deux bassins où sont rangées des barques. Elles sont tellement serrées qu’elles font corps, on ne voit qu’un seul mouvement.

    Le port est très animé, vendeurs et vendeuses de poissons à même le sol sous le regard envieux des goélands qui attendent les opportunités. Nous retrouvons raies, sardines, murènes, anchois, bonites, maquereaux…

    Près des barques de gros  bateaux de pêche se préparent pour leur prochaine sortie. Des hommes, d’un geste mécanique, mettent des sardines en guise d’appâts sur les hameçons des lignes.

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    S11 - DE TAGHAZOUT AUne rue étroite longe les remparts à l’intérieur de la ville aboutissant au quartier des ébénistes. Certains fabriquent encore et sont heureux de nous expliquer leur travail. Ils utilisent principalement la racine et le tronc de thuya et font des incrustations de citronnier, d’acacia, d’ébène, de nacre et d’argent.

    Nous montons ensuite à la Skala de la ville. Les fortifications servaient à protéger contre les attaques venant de la mer. Des canons de bronze aujourd’hui inoffensifs sont toujours braqués vers le large.

    Une grande « avenue » bordée de magasins, puis nous allons vers le Mellah et finissons par le souk.

    Ville en contraste entre de larges rues rectilignes et les petites rues sous voutes, des portes aux entourages travaillés sur des maisons délabrées, des terrasses à arcades, des balcons de pierre, balcon de bois.

    Retour à notre parking.

    158kms – N 31.51069   O 9.77147

     

    Mardi 2 Avril 2013

    17°

    S11 - DE TAGHAZOUT AS11 - DE TAGHAZOUT ANous allons de bonne heure au port pour l’arrivée des bateaux. Une foule importante est massée sur le quai assistant au déchargement toujours sous la haute surveillance des mouettes et des goélands. Des femmes dont on voit à peine les yeux essaient de récupérer un peu de poisson auprès des pêcheurs pour ensuite les vendre.


    Un enfant encadré de ses parents porte un habit traditionnel et est coiffé d’un fez.

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    S11 - DE TAGHAZOUT ANous longeons ensuite les remparts vers les boutiques des menuisiers ébénistes.

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    Nous retrouvons Bachir DIBA au 38 de la rue Sakala. Il nous fait une démonstration d’incrustation de racine de thuya et d’ébène puis nous montre les objets qu’il fabrique et les autres moins bien finis faits soit dans des coopératives ou industriellement. Bachir est fier de nous dire qu’il a fait l’objet d’un reportage sur Thalassa il y a quelques années.

     

     

    Artisan menuisier Bachir DIBA – 38 rue Sakala – Essaouira -  069 68 77 24

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    Après quelques achats de fruits et légumes retour au parking. 

    S11 - DE TAGHAZOUT ADans l’après midi nous retournons dans la ville. Cette fois nous flânons dans les rues sans but précis « juste pour le plaisir des yeux ».

    S11 - DE TAGHAZOUT ANous empruntons des passages sous voutes ou des artisans exercent, en majorité,  dans de minuscules ateliers sombres. Comment font ils dans ces conditions pour exécuter des travaux parfois très minutieux.

    En passant nous admirons le plateau d’une table en cours de finition. Là encore l’artisan n’hésite pas à nous parler de son travail, et nous dit qu’il faut trois mois pour réaliser ce plateau. La table terminée est vendue 12000 dh soit environ 1100€.

    S11 - DE TAGHAZOUT A

    Un tailleur dans un espace réduit, juste la largeur de sa machine, entre les pièces de tissus confectionne des vêtements.

    S11 - DE TAGHAZOUT AS11 - DE TAGHAZOUT AAu hasard des rues nous découvrons des petites places bordées d’arcades abritant des échoppes, des restaurants.

    Jouxtant une de ces places, une autre place à travées couvertes c’est le marché aux poissons qui s’offre à nous.

     

    S11 - DE TAGHAZOUT AS11 - DE TAGHAZOUT A

     

    Les commerces se côtoient, le vendeur de poissons frits entre le barbier et le marchand de tissus, le marchand de pain près du réparateur de vélos. Les coiffeurs, comme bien d'autres boutiques, semblent sortis d'une autre époque. 

     

    Les vendeurs de « médecine naturelle » nous ventent les bienfaits de leurs plantes. Il faut dire qu’ils ont de quoi soigner tous les maux, mais ils faudrait qu’ils soignent aussi les mots.S11 - DE TAGHAZOUT A

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    Nous prenons plaisir à déambuler dans cette ville aux façades décrépies, anciennement blanchies à la chaux et aux entourages de fenêtres et volets bleus. Quelques riads nous laissent apercevoir leur intérieur cossu contrastant avec l’environnement.

     

     

     

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    ALBUM ESSAOUIRA 

    S11 Essaouira

     

    Mercredi 3 Avril 2013

     16°

    Nuit un peu difficile. Vers trois heure ce matin Eole a commencé à souffler s’amusant avec la pancarte à coté du CC. Puis il a changé de cadence nous secouant énergiquement sous l’œil et le rire moqueur des goélands, le globe d’un lampadaire de la ville menaçant de tomber à chaque rafale.

    Vers 8h le soleil essaie timidement de faire son apparition, mais le vent se dépêche de pousser les nuages pour le masquer.

    Après un dernier regard sur Essaouira et l'ile Mogador nous abandonnons le bord de mer pour prendre la direction de Marrakech.

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    S11 - DE TAGHAZOUT ANous étions en train d’apprécier la quatre voies quand un troupeau a traversé devant nous, j’ai eu l’impression que ça amusait la bergère de nous stopper.

    S11 - DE TAGHAZOUT AQuelques kilomètres et un homme nous fait des grands signes, et nous fait voir de nous arrêter. Voyant plusieurs véhicules et un attroupement sur le bord de la route nous ralentissons. C’est un rabatteur qui invite les gens à photographier ses chèvres dans un arganier, moyennant finance bien entendu.

    Les paysages sont une alternance de cultures, d’arganiers, d’oliviers et de zones arides.

    Nous traversons quelques villes dont certaines bien encombrées.

    A partir de Chichaoua la route se dégrade et les sommets enneigés de l’Atlas apparaissent dans les nuages.

    S11 - DE TAGHAZOUT A

    Aujourd’hui encore nous avons rencontré beaucoup de véhicules transportant des personnes ou des animaux dans des conditions très surprenantes pour nos esprits européens. La police semble tolérer ce genre de chargement sur des routes à grande circulation.

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    Les professionnels du déménagement! 

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    S11 - DE TAGHAZOUT AQuand nous arrivons dans la périphérie de Marrakech nous sommes surpris par le manque de propreté sur la route et les abords. Un jeune homme attend pour traverser avec la roue d’un camion garé dans la voie centrale.

    Après « la zone » nous arrivons sur de jolis immeubles dans un environnement plus propre.

    Nous trouvons une place sur le parking de la Koutoubia sous le regard des cigognes nichées sur les antennes relais.

    S11 - DE TAGHAZOUT AImmersion dans la ville, nous allons place Jemâa El-Fna. Nous sommes tout de suite dans l’ambiance, les calèches attendent les touristes et les porteurs d’eau nous abordent pour la photo.

    S11 - DE TAGHAZOUT A

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    Sur la place des cercles se forment autours des danseurs et musiciens aux costumes colorés, des charmeurs de serpents, des singes. Des vendeurs de jus de fruit, de plantes « miracle », de fruits secs et de babioles en tout genre sont déjà installés.

    S11 - DE TAGHAZOUT ADes restaurants et leurs terrasses avec vue panoramique entourent la place.

     

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    Nous nous écartons de la place pour pénétrer dans le souk Kessahine, puis dans le souk berbère. Des passages étroits couverts de roseaux tressés filtrant le soleil, d’autres couverts de tôles où nous retrouvons boutiques de vêtements, de babouches, tapis, antiquités, bijoutiers, des hommes accroupis façonnant des soufflets décorés, des tamis et quelques artisans menuisiers.

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    Nous revenons vers la place Jemâa El-Fna qui en deux heures a changé d’aspect. Les gargotes sont presque toutes en place sur la partie centrale et attendent les touristes qui abondent maintenant.

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    Nous flânons encore un moment sur cette place où il est bien difficile de prendre une photo sans se faire interpeller pour le monnayage de la photo.

    185 kms – N 31°37.45   O 07°59.68

     

    Jeudi 4 avril 2013

    13° pluie cette nuit.

    En fonction des conditions météo de ce matin nous prenons l’option « bus touristique City Tours », certes moins convivial que la calèche mais qui nous permettra de nous déplacer toute la journée.

    S11 - DE TAGHAZOUT AS11 - DE TAGHAZOUT ANous faisons un premier tour. Beaucoup d’espaces verts, des bâtiments et les remparts roses donnent un aperçu global agréable. Les remparts font 19kms de long sur 10m de haut.

    S11 - DE TAGHAZOUT A

    Les banques Françaises sont toutes présentes dans le quartier européen, la nouvelle gare est une version moderne du style traditionnel, quelques belles villas dans la quartier « hivernage », séance de gymnastique avenue de la Menara.

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    S11 - DE TAGHAZOUT AComme on ne peut pas venir à Marrakech sans voir le jardin Majorelle, c’est là que nous allons en premier.

    S11 - DE TAGHAZOUT A

     

    A peine l’entrée franchie un bassin bleu donne le ton, nous avons une sensation de tranquillité et de fraicheur. Les roseaux chuchotent, les bambous claquent et les petits oiseaux chantent… et au milieu le mémorial de Yves Saint Laurent.


    Je ne citerai pas les différentes plantes et arbres que nous voyons, je crois qu’il y en a 300 espèces venant des cinq continents. L’ensemble est mis en valeur avec bassins, des poteries, des pergolas. Tout est contraste, les bougainvillées fuchsia dans des pots jaune citron, des cactus longilignes se détachent sur une façade bleu cobalt avec des rideaux jaunes, des nénuphars dans un bassin bordé de bleu.

     

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    S11 - DE TAGHAZOUT AUn petit tour dans notre bus panoramique d’abord sur la ligne verte puis la rouge, nous permet à nouveau d’admirer la ville, nous ne descendons pas à la Ménara mais filons jusqu’aux tombeaux Saâdiens. Nous y accédons par un étroit couloir percé dans l’enceinte. Les tombeaux sont repartis dans plusieurs salles.

    La première que nous voyons a quatre colonnes de marbre et abrite des tombes d’enfants. Une dentelle de stuc légèrement ocré orne le dessus d’une porte.

    S11 - DE TAGHAZOUT AIl faut ensuite faire la queue pour se loger dans une ouverture où il faut se dépêcher d’admirer la salle aux douze colonnes de marbre Italien, considérée comme le chef d'oeuvre de l'art hispano-mauresque. Dans cette salle s’alignent trois tombeaux sous un plafond aux coupoles dorées.

    S11 - DE TAGHAZOUT A     S11 - DE TAGHAZOUT A

    S11 - DE TAGHAZOUT AUn autre mausolée au centre du jardin renferme le tombeau de Lalla Messaouda. Comme les précédentes salles tout n’est que dentelle de stuc, plafonds en bois de cédre, sols en mosaique colorée.

    S11 - DE TAGHAZOUT A

    Nous rencontrons un chat à la couleur inhabituelle, nous apprenons un peu plus tard qu’il est malade et qu’ils lui mettent de la Bétadine.

    Nous flânons un peu dans le quartier avant de reprendre le bus vers le Palais de la Bahia.

    La visite commence par une cour, puis nous entrons dans le Riad. Autour du jardin planté d’orangers, de palmiers quatre salles aux plafonds en bois travaillés et peints. Puis un dédale de pièces  parfois éclairées par des plafonds à puits de lumière. L’appartement de la favorite richement décoré de peintures, de zellige, en haut des murs une dentelle de stuc laisse passer un peu de lumière. Un patio avec une fontaine donne accés aux chambres.

    S11 - DE TAGHAZOUT A S11 - DE TAGHAZOUT A S11 - DE TAGHAZOUT A

    Le Dar Si Saïd n’étant pas très loin nous décidons d’y aller, main nous trouvons porte close les visites sont terminées.

    S11 - DE TAGHAZOUT ANous repartons donc vers la place Jemâa El Fna puis à la Koutoubia sur notre parking.


    Vers 20h nous retournons sur la place en pleine effervescence. La foule se presse autour des diverses attractions.

    S11 - DE TAGHAZOUT ANous sommes parfois pris en « sandwich » entre des rabatteurs qui veulent nous installer à leur table. Il ne faut pas venir ici pour faire un repas gastronomique mais plus pour l’ambiance et l’envie de se parfumer aux odeurs de viande et de poissons grillés.

    Mon tajine poulet s’est révélé être des légumes bouillis baignant dans le jus avec deux côtes d’agneau, les brochettes de JM avaient un gout prononcé de fumée. Après réclamation pour mon tajine j’ai eu un quart de poulet qu’ils ont ensuite essayé de me faire payer. Petit conseil, être attentif à la note car ils nous demandaient un peu plus du double de ce que nous avions consommé, sachant que les olives et pain avec sauce qu’ils apportent au début sont facturés.

    Nous passons un agréable moment dans cette ambiance bruyante, colorée et « parfumée ».

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    ALBUM MARRAKECH

    album

     

     

    Vendredi 5 Avril 2013

    12° - la pluie de cette nuit persiste ce matin.

    En attendant une éventuelle amélioration nous faisons le tri des photos à mettre dans le blog et l’album, mais le soleil n’est pas décidé à revenir.

    Comme nous n’avons pas envie de visiter Marrakech sous la pluie nous partons vers Safi.

    Les Marrakchis sont emmitouflés, les touristes se blottissent sous la capote des calèches. Il faut s’imposer, se frayer un chemin dans cette circulation dense, concert de klaxons.

    S11 - DE TAGHAZOUT AA la sortie de Marrakech, à Tammansourt de nombreuses résidences sont en constructions.

    Nul doute, nous n’allons pas vers le beau temps, aujourd’hui semble être un avant gout de ce qui nous attend à notre retour en France, pluie et fraicheur.

    S11 - DE TAGHAZOUT A     S11 - DE TAGHAZOUT A

    Dès qu’il pleut ici, tout se recouvre de nappes d’eau, même les routes, les véhicules soulèvent des gerbes d’eau.

    Dans les villes et villages, dans le souk la poussière des jours précédents devient un véritable bourbier, pas besoin d’arroser les plants ils ont déjà les pieds dans l’eau, par contre pour pousser le camion ce n’est guère facile.

    S11 - DE TAGHAZOUT A

    S11 - DE TAGHAZOUT AL’oued a rapidement retrouvé sa place, de retour du marché l’âne et son maître semblent hésiter avant de traverser.

    S11 - DE TAGHAZOUT A

     

    Plus loin, ce sont des enfants qui, revenant de l’école, sont obligés de passer dans l’eau.

    Ces conditions de vie nous paraissent bien difficiles, mais eux gardent le sourire et nous saluent.

     

    S11 - DE TAGHAZOUT AEnsuite ce sont les travaux sur la route et les projections de boue sur le pare-brise.

    C’est vendredi, jour de prière, il y a foule à la sortie de la mosquée.

    S11 - DE TAGHAZOUT ANous arrivons à Safi dans les travaux. Des jeunes se mettent au milieu de la route pour nous nous faire stationner, nous déclinons et filons jusqu’au camping.

     

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    Nous sommes accueillis par des paons qui pour nous impressionner paradent.

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    Nous allons avec Kym dans Safi dans l’espoir de trouver une batterie pour notre téléphone qui reste bloqué dans la première phase d’allumage. Nous en trouvons une sans difficulté, le vendeur l’essaie sur le téléphone, notre problème est toujours là. Un jeune Marocain qui nous colle depuis le parking nous dit qu’il est possible de réparer mais nous préférons repartir.

    170kms – N 32.31728   O 09.23863

     

    Samedi 6 avril 2013

     12°

    Les paons sont de jolis volatiles mais très bruyants. Même la nuit au moindre bruit ils se mettent à criailler. Ils ont un problème, ils appellent sans cesse Léon ou Théo qui ne vient pas.

    S11 - DE TAGHAZOUT AS11 - DE TAGHAZOUT ANous longeons la cote entre mer et champs de pierres ou de céréales. Les parcelles sont bordées de rideaux de roseaux pour se protéger du vent.

    S11 - DE TAGHAZOUT A

    S11 - DE TAGHAZOUT ANous sommes sur une falaise, mais c’est assez curieux, il y a un niveau intermédiaire cultivé.

    Nous voyons de plus en plus de cultures maraichères en pleine terre et sous tunnel.

    Est ce en raison de la pluie d'hier ou parce que c'est la saison mais il y a beaucoup de personnes à travailler dans les cultures.

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    S11 - DE TAGHAZOUT A

     

    A Oualidia nous descendons vers la lagune.

    S11 - DE TAGHAZOUT ACette descente nous permet d’avoir une jolie vue sur la lagune abritée par une barre rocheuse et les résidences blanches et ocres aux volets bleus.

    S11 - DE TAGHAZOUT A

    Nous sommes à peine stationnés que des vendeurs de crustacés arrivent pour nous proposer langoustes et araignées. Encore une fois nous nous laissons tenter par une belle araignée et deux langoustes, puis par des oursins.

    Les pêcheurs sont installés sur la plage et proposent leurs produits. Les vagues projettent de grandes gerbes d’eau en s’écrasant sur les rochers.

    S11 - DE TAGHAZOUT A       S11 - DE TAGHAZOUT A

    67kms – N 32.73191   O 09. 04367

     

    Dimanche 7 avril 2013

    15°

    Nos voisins de parking sont des personnes que nous avons rencontrées à Naïla. Nous parlons un peu de nos différents parcours et partons avec Kym sillonner la côte.

    S11 - DE TAGHAZOUT AS11 - DE TAGHAZOUT ANous nous approchons au plus près de cette terrasse cultivée en empruntant des petits chemins, sous le regard des maisons à l'aplomb de la falaise. 

    S11 - DE TAGHAZOUT A

     

    Aujourd’hui encore il y a beaucoup de monde à travailler sur ces parcelles.

    S11 - DE TAGHAZOUT A     S11 - DE TAGHAZOUT A

    S11 - DE TAGHAZOUT ATout se fait manuellement, nous ne voyons aucune machine. Nous rencontrons un Marocain qui gentiment nous dit qu’ici on cultive des carottes, des tomates, des navets, des pommes de terre, que ça pousse bien ici. Certaines cultures se font sous serres permettant une production précoce.

    S11 - DE TAGHAZOUT ALes parcelles vertes et marrons bordées de brises vent en roseaux séchés, les tuteurs des tomates bien alignés, tout cet ensemble sur fond marin forme un joli tableau.

     

    S11 - DE TAGHAZOUT A

    Nous allons ensuite à l’intérieur des terres, traversant quelques villages aux rues étroites et retrouvant les mêmes cultures.

    S11 - DE TAGHAZOUT ARégulièrement sur le bord de la route nous rencontrons des centres de collecte. Carottes ou navets sont préparés, les fanes d’un côté et les légumes dans des cagettes qui sont ensuite chargées sur des camions pour alimenter les commerces.

    Nous nous arrêtons pour acheter quelques légumes. Nous pesons nous même sur une balance à fléau, faisons notre addition et payons. Nous avions 2kgs de tomates, 1kg de carottes, 1kg de petits pois, 1kg d’oignons rouges, 1kg de pommes de terre et 1kg d’orange, le tout pour 2,90€. Je crois qu’après tout cela nous allons trouver la note chez les commerçants Français un peu salée.

    Ce midi nous dégustons une langouste, hum…

    Oualidia étant réputée pour ses huitres nous essayons de repérer où se trouvent ces parcs. Nous prenons la route vers le nord, mais ne voyons que des cultures, des centres de collecte et des marais salans.

    S11 - DE TAGHAZOUT A S11 - DE TAGHAZOUT A S11 - DE TAGHAZOUT A

    Le vent et la circulation sur cette route en mauvais état ne nous facilitent pas la visite.

    S11 - DE TAGHAZOUT ANous faisons demi tour et prenons plusieurs chemins qui descendent vers la lagune. Ces chemins deviennent rapidement de la piste pas vraiment praticable, mais finalement un de ces chemins nous conduit jusqu’aux parcs et à un restaurant de dégustation.

     

    Nous traversons Oualidia, un petit tour à la plage et rentrons.

     

    S11 - DE TAGHAZOUT A

    56kms en scooter 

     

    ALBUM DE MARRAKECH A OUALIDIA ALBUM

     

     

    LA CARTE DE LA SEMAINE

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