• La journée n'est pas finie, juste quelques tours de roues et nous voilà

    à Montrésor.

     

    MONTRESOR - aux pieds des remparts

    Comme il fait bien chaud nous nous octroyons une petite pause rafraichissement au pied des remparts. Bien requinqués nous partons à la découverte de la ville.

    LA LEGENDE DE MONTRESOR

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mons Thesauris (Mont au trésor), c’est sous ce nom que l’on retrouve les traces de Montrésor du IX au XIème siècles. La légende raconte que le bourg tire son nom d’un trésor fabuleux découvert dans un souterrain sous son éperon rocheux, mais il est plus probable que cela vienne du fait que son premier seigneur était trésorier du chapitre de la cathédrale de Tours. Les deux mots Mons Thesauris fusionnent en Montesoriaco, qui évolue en Montesor, Monthesour ou Montbreçor et devient finalement Montrésor

    Le logis du chancelier , du XVIème  était à cet époque séparé de la forteresse par un fossé, fossé devenu « la grande rue ». Au début du XXème la gendarmerie y était installée, mais depuis 1997 ce bâtiment a été restauré pour devenir la mairie.

    MONTRESOR - LE LOGIS DU CHANCELIER

    La forteresse fut érigée en 1005 sous les ordres de Foulque Nerra pour défendre les approches de la Touraine. Après Roger Le Petit Diable, les familles de Chauvigny, de Palluau et de Bueil, André de Villequier, il devint en 1493 propriété de Imbert de Bastarnay, conseiller et chambellan de 4 rois de France. Dans l’enceinte des fortifications, ce dernier y fait construire une demeure de plaisance dont il ne reste que l’aile droite principale, dominant l’Indrois.

    Il connaît ensuite différents propriétaires avant d’appartenir au comte Xavier 1er Branicki en février 1849. Au cours de toutes années la forteresse et le château connurent de nombreuses transformations et aménagements. La famile Branicky en est toujours propriétaire.

     

     

    Maison à pan de bois et torchis du XVème, adossée au rocher est également appelée « maison des Rois »

     

     

     

     

    La collégiale Saint Jean Baptiste fondée en 1520 par Imbert de Bastanay pour accueillir  la sépulture des membres de sa famille.

    Elle abrite trois gisants d’albâtre blanc reposant sur une dalle d’ardoise noire: celui d’Imbert de Bastanay (conseiller de Louis XI, de Charles VIII, Louis XII et François 1er), celui de sa femme Georgette de Montchenu et de leur fils François. Le soubassement de marbre noir est décoré de niches abritant les statues des 12 apôtres et des 4 évangélistes. L’ensemble pourrait être (sans certitude) du sculpteur Jean Goujon.

    Nous avons dû faire quelques acrobaties pour prendre des photos avant que notre « Mac Giver » de service ne nous sorte une perche pour rallonger nos bras.

    La commune était un centre drapier d’une certaine importance où la laine est cardée, filée et tissée. 100 à 150 ouvriers des deux sexes y travaillaient sur une vingtaine de métiers à tisser.

    Les ventes de tissu, draps et serges, se faisaient dans la halle aux cardeux  ( début XVIIIème siècle) sous une charpente de bois remarquable et un toit à la Mansart jusqu’au XIXème.

     

    Actuellement nous pouvons y voir une exposition permanente consacrée au gemmail « art du verre et de la lumière ». 32 œuvres sont exposées, certaines sont signées de grands noms tels que Georges Braque, Jean Cocteau, et des reproductions de Gauguin et Modigliona (travaux d’école de l’Art du gemmail). Ces tableaux sont composés de verres juxtaposés et superposes, ce qui donne l’épaisseur et le relief à l’œuvre. Un gemmail peut atteindre jusqu’à 7cm d’épaisseur. Comme pour un vitrail, la lumière traversant par l’arrière, va révéler la beauté de l’œuvre.

     

     

     

     

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