Jeudi 2 mai

Après avoir effectué quelques courses à Carrefour, où à condition d’avoir la carte du magasin on peut bénéficier de belles remises (la mienne n’a pas fonctionné☺), nous filons à Safranbolu.

Au 17ème c’était un carrefour commercial et artisanal et le principal centre de production turque de safran. Le safran était autrefois utilisé dans la teinture et la pharmacopée. 

Elle était renommée pour ses tanneurs et boulangers.

Aujourd’hui outre le safran elle est aussi la ville des loukoums.

Les négociants de l’époque se firent construire des konaks, vastes maisons en bois et en adobe (mélange de briques d’argile et paille) avec un mortier à base de blanc d’œuf résistant aux séismes. L’accès se fait par une porte massive ornée de  serrures en fer forgé, c’est la seule ouverture sur la rue de la partie basse. L’étage qui avance sur la rue permettait de voir sans être vu, elles disposent d’une cour intérieure. Elles étaient disposées de façon à ce qu’aucune ne masque la vue de l’autre, mais aussi qu’aucune fenêtre ne donne directement sur le voisin.

Le « village ancien » occupe 2 vallées creusées par 2 rivières, et bien sur qui dit village ancien dit ruelles pavées de pierres mais des ruelles qui grimpent sec, avec des tables, des fontaines, des échoppes, des mosquées. 

Nous ne voyons que l’extérieur du caravansérail  car l’intérieur abrite un hôtel restaurant et un musée du café. C’est une bâtisse imposante de 1640.

Nous retournons pour la nuit sur notre parking de Yörük Köyü et au passage je vois une mosquée moderne, la mosquée Dizdar.

Etape nocturne  Yörük Köyü 41kms