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DE ODUNPAZAN A GÖLYAZI
Dimanche 7 juillet
Les Turcs doivent aimer le mobilier et en changer souvent vu le nombre de magasins, au look original, que nous voyons dans chaque ville.
Aujourd‘hui le paysage est moins monotone, plus diversifié. Nous quittons les régions montagneuses, et redescendons à une altitude de 10m, cela change, nous qui étions toujours entre 900 et 2500m d’altitude depuis plusieurs semaines.
Ramassage des pommes de terre
Pour sensibiliser les gens aux dangers de la route, nous voyons régulièrement des véhicules endommagés exposés en hauteurs.
Nous voyons maintenant des champs d’oliviers et de figuiers.
Nous allons à Gölyazi.
Autrefois nommée Apollonia (Apollyont, en turc) cet ancien village de pêcheurs grec est une presqu’ile reliée au continent par un pont. Nous sommes sur le lac Uluabat.
L’ilot est un paradis pour les cigognes, mais nous y avons vu également des pélicans, des aigrettes.
Sur la place, un arbre hors norme « le platane qui pleure », 25m de haut, diamètre supérieur 35m, et la circonférence du corps 13,10m. Une légende y est attachée, celle des « Roméo et Juliette » locaux. Mehmet, un jeune turc, et Eleni, une jeune fille grecque, amoureux l’un de l’autre, furent séparés lors des dramatiques échanges de population entre la Turquie et la Grèce en 1923. Mehmet voulant retrouver Eleni dans le convoi fut poignardé par le frère de cette dernière. Mehmet blessé alla mourir sous le platane, Eleni le rejoignit et se suicida.
Je ne sais pas si c’est tous les jours ainsi, mais il y a énormément de promeneurs, des vendeurs, des restaurants…
L’Eglise orthodoxe Saint Panteleimon achevée en 1903 sert aujourd’hui de maison de la culture, ou nous avons pu voir de jolis tableaux en mosaïque.
Göyazi 221kms
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Commentaires
Cette étape présente des aspects variés qui rompent la monotonie du voyage.